Bill Gates, le fondateur de microsoft, a consacré une partie significative de sa grande fortune à améliorer la situation des populations les plus pauvres et à lutter contre le réchauffement climatique. Il m’avait impressionné lorsque je l’ai croisé il y a plus d’une vingtaine d’années en sa fonction de PDG de microsoft prenant soin de ses clients. J’ai aussi commenté il y a une année un de ses derniers ouvrages sur le climat.

Bill Gates a été invité à s’adresser aux participants à la COP28 à Dubai à l’occasion de l’ouverture de la conférence. Son intervention est disponible sur son blog, qui dans tous les cas mérite le détour.

Bill Gates est un bon exemple de personne qui accorde un rôle central aux solutions technologiques. A Dubaï, devant la COP il commence par rappeler son intervention à la COP de Paris, il y a huit ans. Pour lui, l’innovation a permis de faire déjà de grands progrès, même si cela reste insuffisant. Il rappelle qu’il a lui-même investi depuis Paris plus de deux milliards de dollars dans les énergies décarbonées, plus particulièrement dans le domaine des nouvelles minicentrales atomiques, et qu’il pense doubler ce montant dans les années à venir.

Malgré sa ‘foi’ dans les solutions techniques, le philanthrope n’oublie pas les dimensions sociales : si le changement climatique est une des menaces les plus importantes pour l’humanité, l’insécurité alimentaire et les maladies infectieuses sont des dangers très importants et il est inévitable de lutter simultanément contre ces trois dangers malgré nos ressources limitées. Comme exemple et raison d’espérer, Bill Gates fait référence à la diminution de la mortalité infantile ciblée par sa fondation : au niveau mondial, si 12 millions d’enfants mourraient en 1990, ce chiffre à reculé en-dessous de 5 millions en 2019, notamment grâce à la vaccination.

Les réflexions du ‘technofreak’ Bill Gates méritent notre intérêt…