Dans la perspective des prochaines élections européennes, les hésitations par rapport à la stratégie verte de l’Union européenne prennent de l’ampleur, comme nous l’avons relevé, il y a quelques jours.

L’Union européenne a été un des moteurs de la 15ème COP (Kunming/Montréal) de l’accord sur la diversité biologique, qui a fixé comme objectif de restaurer au moins 30% des zones de biodiversité.

La mise en oeuvre européenne de cet accord avait fait l’objet d’une décision positive du Parlement pour ‘La restauration de la nature’ et il ne restait plus que l’adoption par le Conseil de l’UE. C’est à ce niveau que la ‘panne’ a eu lieu : face à l’absence de majorité, la présidence belge de l’UE a dû retirer cet objet du conseil des ministres de l’environnement du 25 mars 2024. On trouve là les effets des pressions de l’extrême droite et des milieux agricoles. Au dernier moment, la Hongrie a rejoint le camp des pays opposés (Pays-Bas, Italie, Suède et Pologne), trois autres s’abstenant (Autriche, Finlande et Belgique). De cette manière, il n’était plus possible d’obtenir une majorité qualifiée.

Le prochain conseil de l’environnement aura lieu le 17 juin, et cela sous la présidence de la Hongrie….

panda
panda dans la forêt