Le Conseil et les représentants du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire pour mettre en œuvre les engagements pris en décembre 2022 pour restaurer la biodiversité dans le cadre de la COP 15 de Montréal/Kunming
L’accord provisoire devra être formellement approuvé par les co-législateurs avant de pouvoir être mis en œuvre. Comme le précise le communiqué de la Présidence espagnole, le nouveau règlement européen prévoit que 20% des zones terrestres et des zones marines de l’UE devront être restaurées d’ici à 2030. L’objectif est d’ailleurs plus ambitieux : 30% de certains habitats énumérés dans le règlement devront être restaurés d’ici 2030, proportion qui devra passer à 60% en 2040 et à 90% en 2050. Un des objectifs importants sera d’inverser le déclin des pollinisateurs jusqu’en 2030. Le législateur européen a toutefois introduit une certaine flexibilité en ce qui concerne la remise en eau des tourbières, tâche qui devrait être particulièrement difficile à mettre en œuvre dans certains pays membres. Ces États devront préparer des plans nationaux de restauration dont les résultats seront évalués en 2032, de manière à préparer les adaptations à réaliser pour les dix années suivantes.
Donc affaire à suivre