La CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2022 s’ouvre aujourd’hui 6 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte pour durer jusqu’au 17 novembre. C’est la 27ème réunion des parties (COP) de la convention, de ses différents accords et protocoles.
Pour les autorités helvétiques, c’est d’abord le président de la Confédération. Ignazio Cassis, qui représentera la Suisse lors d’une des cérémonies d’ouverture lundi 7 novembre, puis la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga rejoindra la conférence le 16 novembre pour participer à la négociation finale. À cette occasion, elle présidera le petit groupe de pays baptisé « Environment Integritiy Group » qui a la particularité de rassembler des pays développés et en développement (Suisse, Mexique, Corée-de-Sud, Géorgie, Monaco et Liechtenstein).
Les médias s’accordent à dire que cette conférence sera surtout consacrée aux questions de mise en œuvre, notamment des décisions prises l’année dernière à Glasgow à la COP26. De son côté, le WWF Suisse a organisé un point de presse pour présenter des attentes par rapport à la COP27. Ma principale remarque est que l’organisation au panda arrive à se fondre dans l’environnement de la diplomatie climatique et à produire des documents longs, techniques et jargonneux. Je retiendrai de ces principales demandes que le WWF insiste sur les objectifs financiers de réunir annuellement au moins 100 milliards USD et de créer un fonds pour dédommager les pays sous-développés qui sont les premiers à souffrir des dérèglements climatiques. Le WWF propose également que la Suisse augmente ses contributions pour tenir compte du fait que son empreinte climatique provient en grande partie de ses importations.
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