Comme le détaille son communiqué du 12 septembre 2025, le Conseil fédéral a discuté de la politique climatique de la Suisse après 2030. Un des éléments-clef est la réduction des émissions, non par la taxe CO2 mais par la mise en place d’un nouveau système d’échange de quotas d’émission (SEQE), qui devrait rester compatible avec celui développé par l’UE. Un autre élément prioritaire sera le développement de l’extraction et du stockage de CO2.
Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) est chargé d’élaborer, d’ici à fin juin 2026, les projets législatifs correspondants, notamment la révision de la loi CO2. Le projet devra notamment réglementer les secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre, à savoir le bâtiment, l’industrie, les transports et l’aviation internationale.
L’Alliance Climatique, qui regroupe 4 organisations (WWF Suisse, Greenpeace Suisse, Association Transports et Environnement (ATE) et Alliance Sud), émet un avis critique sur ces projets et regrette, par exemple, que le gouvernement ne renonce pas aux compensations réalisées à l’étranger. Par contre, ces 4 organisations jugent la proposition de SEQE intéressante dans son principe mais insistent pour que les recettes provenant de la mise aux enchères des droits d’émission soient intégralement utilisées pour la réduction des émissions de CO₂.
Affaire à suivre…