Comme l’indique Novethic, la Commission européenne a validé mercredi 3 septembre l’accord commercial de libre-échange Mercosur qui devrait lier l’Union européenne à quatre pays d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). L’exécutif européen a dit vouloir adapter certains aspects de l’accord pour en réduire les effets négatifs sur l’environnement et l’agriculture. Les négociations avaient débuté en 2000 et un accord de principe avait été trouvé en juin 2019. La finalisation s’est heurtée à de nombreux obstacles. Rappelons que certains pays membres de l’Union, comme la France, se sont opposés à la conclusion de cet accord.
L’accord de l’AELE, donc de la Suisse, avec le Mercosur a suivi une évolution parallèle mais il a fallu attendre ce début juillet pour avoir l’annonce qu’un accord avait été trouvé, comme l’indique le communiqué du Conseil fédéral.
Les informations à disposition sur le site du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) indiquent les prochaines étapes de manière assez vague :
• Les textes font actuellement l’objet d’un examen juridique. Ils seront publiés dès que cet examen sera terminé.
• Signature de l’accord dans les mois à venir.
• Le Conseil fédéral soumettra ensuite l’accord au Parlement pour approbation.
L’étude d’impact qui avait été publiée en 2020 par le SECO montre que les effets négatifs de cet accord devraient rester limités.
Cela n’empêche pas les écologistes suisses et les milieux agricoles de tirer à boulets rouges contre cet accord. Le parti des Verts annonce d’ailleurs qu’il va lancer le referendum si l’accord est accepté par le Parlement fédéral.
A l’heure où le Président américain a décidé des droits de douane de 39% sur les biens provenant de Suisse, on peut se demander s’il ne serait pas « bon pour le moral » d’accélérer la finalisation de nos différents accords de libre-échange….
