L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), l’organisation internationale fille/sœur de l’OCDE qui représente les intérêts des pays consommateurs en matière d’énergie vient de publier les statistiques de la demande d’énergie au niveau mondial en 2024.
Cette demande a crû de 2,2% en 2024, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de la dernière décennie (+1,3%). Les économies avancées ont retrouvé une certaine croissance (+1%), mais ce sont les pays émergents et en développement qui sont responsables de 80% de l’augmentation au niveau mondial.
Si la demande d’électricité a bondi, elle, de 4,3%, cette augmentation a été couverte à 80% par des sources renouvelables et par l’énergie nucléaire. Pour la première fois, les hydrocarbures ont représenté moins de 30% de la demande, ce qui a contribué à ralentir la croissance des émissions de CO2, qui ont augmenté de 0,8% tandis que la croissance de l’économie mondiale (PIB) atteignait 3,2%. L’AIE relève encore l’importance de ce découplage relatif et indique que la moitié de l’augmentation des émissions de CO2 et due à des vagues de chaleur particulières enregistrées notamment en Chine et en Inde.