Les espèces invasives sont un des sous-thèmes développés dans le chapitre de la biodiversité. J’ai donc choisi un exemple parlant et proche de moi.

Ainsi que le montre la première photo, nous sommes en présence d’une orchidée phalaénopsis originaire de Hollande et qui nous a envahis par le canal des jardineries. Heureusement, la nature fait bien les choses : la photo suivante montre (forme blanche duveteuse au centre de l’image) une cochenille petit animal ravageur qui a entrepris de détruire l’envahisseur.

Orchidée
Cochenille

Heureusement cette bestiole est vraiment de chez nous. Comme l’indique Wikipedia : « Dans l’histoire de l’évolution, les cochenilles semblent apparaître vers le milieu du Mésozoïque (il y a 140 millions d’années). Elles faisaient probablement partie de la faune de la litière et on suppose qu’elles mangeaient des mycéliums. Certains groupes de Margarodidés (insectes de 10 à 15 mm) étaient déjà diversifiés au Crétacé inférieur (-100 millions d’années). Les cochenilles seraient devenues parasites des plantes à fleur en coévoluant avec certaines d’entre elles. »

Bien sûr, la notion d’espèces envahissantes, qu’on qualifie aussi de « néophytes envahissantes», prête souvent à discussion. Qui a envahi qui ? Le cas de la Berce du Caucase est certainement plus clair que celui de l’orchidée phalaénopsis. Personnellement je n’ai aucun scrupule à lutter (avec un succès limité) contre les cochenilles. Pour les autres catégories de néophytes, je me fie au guide que le canton de Neuchâtel a publié sur son site Internet.