La téléphonie mobile est sensée appeler le mal. Certains milieux ont peint le diable sur la muraille. On trouve encore souvent des tags « NON A LA 5G » sur le bord de nos routes.  Il y a 4 ans, il y avait même des partis politiques qui se réclamaient de cette cause lors des élections fédérales.  A Berne, il y avait même un parti baptisé « Des gens avec un avenir qui disent adieu à la 5G » (Menschen mit Zukunft sagen 5G ade!).

Cela semble être un peu passé de mode. Le Conseil fédéral a donné le feu vert à une introduction progressive de la 5 G en Suisse tout en prévoyant un monitoring de ses effets. C’est justement la publication des premières mesures mandatées par l’Office de l’environnement (OFEV) qui a fait l’objet d’un communiqué de presse.

A côté de l’annonce de l’ouverture d’un réseau de consultation médicale pour les personnes électrosensibles, la présentation de cette étude montre que les très nombreuses mesures effectuées indiquent que le rayonnement non ionisant ou RNI « est clairement en dessous des valeurs limites d’immission ». La population reste donc protégée, même si les valeurs les plus élevées ont été mesurées dans les gares ou les arrêts de bus, là où se tiennent de nombreuses personnes qui utilisent leur téléphone portable. Il y a sûrement encore une bonne minorité de ‘complotistes’ qui continueront d’affirmer que les autorités cachent tout et que la 5G est nocive.